Friday, September 20, 2019

Ecoles privées

     Chaque année.

   C'est chaque année que cette question est prise à coeur dans les foyers, très souvent, c'est même depuis des mois: Quelle école pour mon enfant cette année?

    L'école publique:

A la base il s'agit de la configuration par défaut que tout gouvernement est tenu d'assurer à tout les citoyens, ceci semble tellement logic, noble est indiscutable que dans notre cher Maroc, ce n'est pas donné.
Regardons du côté des villes, le sureffectif fait défaut, une infrastructure qui laisse largement à désirer, des tables totalement amorties sans une vision de rénovation et d'amélioration, des enseignants pour la plus part ont opté pour le métier comme échappement au chomage, sans une passion pour une responsabilité d'enseigner et d'éduquer, des élèvent pertubés et/ou perturbateurs pour la plus part.

Perturbés:

Par les écarts sociaux, le préjugés, la vulgarité et des fois le crime, la violence et la drogue, le système des valeurs est pertubés, on perd ses repers, et devient difficile de garder le fil conducteur.

Perturbateurs:

Car le système des valeurs de la vrai vie est totalement différent de celui qu'on essaie de leur inculquer à travers les programmes pédagogiques et tout ce qui vas avec, un système totalement dépassé par le temps, qui ne répond donc pas aux inspirations des élèves, la réaction normale des jeunes qui commencent à se faire une opinion de la vie, du succès, de l'échec, une opinion qui n'est pas forcément correcte, la réaction est donc sous forme de révoltes, de refus d'alignement, de présence, de participation, et des fois c'est une réaction d'isolement et de déconnexion de l'entourage, espérant que cela ne les emène pas vers de la drogue.

L'école privée:

Devant ces évaluations, les parents sont challengés à fournir un environnement meilleur à leurs enfants, par ce que l'Etat se désengage de plus en plus, par ce que les conditions sont précaires, les enseigneants sont démotivés, marginalisés par la société (hadak ri osstad), de la part de l'administration elle même, les parents et par conséquences les élèves aussi.
Que peut on en espérer? je veux bien être optimiste, mais le constat est autre.

Les écoles privées interviennent comme une solution de secours, dressant des offres marketing et commerciales pour capté le maximum en nombre et en argent.

Devant un marché de libre arbitre entre l'équilibre de l'offre et de la demande, la situation est fatale, certains parents ont du mal à trouver une place à leurs enfants même dans le privé.

Certaines écoles font du selectif, il ne s'agit pas ici de payer une école pour enseigner à votre enfant, il s'agit en plus de cela, avoir un enfant ayant un minimum, il subit donc un test des fois payant et non rembourssé, en cas d'échec c'est le refus d'accès à l'école.

Dans cette configuration où les foyers contribuent au trésor public à travers les impots et la contre partie est decevante, des voix se sont levés demandant à ce que l'état exonère les foyers de l'équivalents de que ce qu'ils assument pour la scolarité de leurs enfants, ou bien, qu'il intervient dans la réglementation tarifaire de ce secteur qui a l'air profitable.

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